samedi 30 janvier 2010

Geek Chronique no.27: Le bon, la brute et le...petit salopard qui m'a tiré dans les burnes?




Récemment, un compagnon cinéphile (un grec sculptural et couvert de tatouage dénommé Kosta, créateur du blog Meat et Meat, en hyperlien ici même à votre droite) me prête un film absolument unique, un truc si étrange que je l'ai tout de go classé dans mon top 10 de mes OUATE DE PHOQUE!!!

Vous avez peut-être entendu parler: The terror of tiny town, un western musical de 1938 mettant en vedette...des nains. Un casting entièrement composé de nains. Des nains qui montent des Shetlands, des nains qui se donnent des coups de poing. Si vous pensez que tout ça est drôle, vous avez en partie raison. Si vous trouvez l'idée de mauvais goût et abusive, vous avez également raison. Mais il y a une chose que le film génère involontairement et c'est ça qui le rend fascinant, du moins pour moi. Le film est creepy. Pas les nains, que je ne trouve par ailleurs ni drôles ni étranges. L'atmosphère est, disons, décalée. Un John Ford pastiché par Lynch ressemblerait probablement un peu à ça. Je ne sais même pas si le titre est volontaire, mais c'est comme si le film en cachait un autre; La Terreur serait celle, indicible et inexplicable, de ce monde parallèle, identique au nôtre, où tout les gens sont des nains (un Howard the duck avant l'heure). Un univers entier où les films sont exactement comme les nôtres, mais où Ben-hur a un traîneau à chien, où Tarzan protège des pygmées, où les vélocéraptors de Jurassic Park sont des iguanes, où Lord of the rings est un film mettant en scène des lutins, des gnomes et des farfadets et où Star Wars n'existe tout simplement pas. Le seul film que nous ayons reçu de cette étrange monde parallèle, par je ne sais quelle machination lovecratienne, est La Terreur qui est venue dans la ville minuscule.

Si The Terror of tiny town est un John Ford avec des nains, le monde du cinéma attendait avec une impatience peu contenue l'équivalent sauce western-spaghetti. Ce jour béni est enfin plus ou moins arrivé, grâce à l'exceptionnel Peter Dinklage.

Si en voyant ça photo vous vous êtes dit "ah oui, ce nain-là", ne le faites plus jamais. Peter. Dinklage. Vous avez vu Dinklage dans Nip-tuck, 30 rock, Lost in oblivion, c'était l'inoubliable personnage principal de Station agent, Peter dans Death at a funeral (il revient d'ailleurs dans le remake version afro-américaine), il sera également de la partie pour l'adaptation HBO de Game of Thrones. C'est un comédien immense, capable de jongler entre le drame et la comédie et qui n'a aucun problème à jouer l'éléphant dans la pièce.

Je peux vous le garantir: dans The Last rites of Ransom Pride, Dinklage va jouer un Lee Van Cleef de 4'5'' et il va vour faire chier dans votre froque (cliquer ici pour le sit web du film).

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